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  • Photo du rédacteurÖtzi

Témoignages : des artistes tatoueurs internationaux à Lyon

Le Lyon Tattoo Convention ne rassemble pas que des tatoueurs français. Certains font un sacré trajet pour se rendre à Villeurbanne... Ils viennent d’Espagne, d’Italie, mais aussi d’Amérique du Sud ! Ils témoignent pour Ötzi Lyon.


Un stand particulièrement grand attire l’oeil au salon : c’est celui de Bullmans Tattoo. Fraîchement arrivés d’Irlande, les trois tatoueurs de Bullmans Tattoo ont fait le trajet pour assister à “la convention”. Francisco est franco-mexicain. En couple avec Naïa, une autre tatoueuse de Bullmans, ils sont partis s’installer en Irlande pour vivre de leur passion du tatouage. Le troisième collègue, c’est Nathan Nolan, un Irlandais. C’est pour lui qu’ils ont décidé de prendre l’avion pour Lyon avec tout leur matériel et de se rendre au salon : “il n’avait jamais participé et n’était pas encore venu en France, donc on s’est dit que c’était l’occasion”, explique Francisco. “En Irlande, il existe surtout des petites conventions. Celle de Lyon est plus grande, et pour un tatoueur, c’est quelque chose à faire un jour. C’est aussi un moment où on peut faire des rencontres, trouver d’autres conventions et découvrir des styles différents”, ajoute-t-il.




Le stand Eyera Tattoo est lui aussi multiculturel, partagé entre la Suisse et l’Espagne. Il est tenu par deux femmes “complémentaires”, Katia et Enrica. Katia Cavallini organise elle-même la Ti Tattoo Convention à Lugano, en Suisse. C’est une grande habituée du salon du tatouage lyonnais, elle y vient depuis quinze ans. Cette année, elle est accompagnée de son amie Enrica Coltello qui s’y rend pour la première fois. Elle nous explique que sa première motivation, c’est la rémunération : “il faut bien travailler”, dit-elle tout sourires. Enrica, en plus de son activité de perceuse, est une “freak”. Elle fait des shows autour de l’art corporel. Le salon du tatouage de Lyon propose un spectacle ce soir, ou Enrica est contente d’avoir l’occasion de rencontrer d’autres freaks comme elle.



Katia et Enrica sont deux artistes "complémentaires"

Valentina Locatelli, à peine arrivée et déjà charmée

Valentina Locatelli est italienne, elle vient de Bergame, en Lombardie. C’est sa première convention à Lyon. “Je suis très heureuse d’être là, c’est la première fois. Ici, on voit plein de différents artistes, avec des techniques parfois intéressantes”. Après seulement quelques heures de salon et un grand sourire aux lèvres, elle compte déjà revenir l’année prochaine.





Et notre plus grand motivé est … Fernando Madeira ! Brésilien, il vient pour la deuxième fois au Gones Tattoo Ink. Il est accompagné de son ami Julien, Lyonnais de naissance, pour l’aider à échanger avec les visiteurs et autres tatoueurs. Ils sont revenus cette année après le succès qu’a rencontré l’art de Fernando l’an dernier. Les clients raffolent de son art à l’aquarelle. “C’est un coût pour Fernando de venir ici, mais c’est aussi un investissement pour se faire connaître, et surtout faire connaître son travail”, explique son ami français Julien.





Ce n’était que quelques exemples parmi la trentaine d’artistes étrangers qui ont fait le chemin jusqu’à Lyon pour le Gones Tattoo Ink. La plupart viennent de pays voisins comme l’Italie, l’Espagne, la Suisse, l’Irlande ou le Royaume-Uni. Mais d’autres viennent de bien plus loin : de l’Argentine, de la Macédoine ou encore du Brésil comme Fernando.


Naomi LEVANNIER

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