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James Cook et l’arrivée du tatouage en Europe

Photo du rédacteur: ÖtziÖtzi

La pratique du tatouage est vieille de plusieurs millénaires. Le terme de tatouage est quant à lui assez nouveau et nous est rapporté d’Océanie par l’explorateur James Cook.


James Cook est un navigateur, explorateur et capitaine britannique du XVIIIe siècle.


Bien que les Egyptiens, les Maoris, les Celtes ou encore les Vikings se marquent le corps depuis des siècles, le mot “tatouage” est plutôt récent. Il nous vient de l’explorateur britannique James Cook. Ce dernier découvre au XVIIIe siècle la Polynésie et notamment Tahiti en 1772. Le capitaine Cook a introduit le mot "tattoo" aux anglophones dans le récit de son premier voyage autour du monde de 1768 à 1771, où il explique que les autochtones sont recouverts de dessins sur le corps. Le terme tattoo vient des langues polynésiennes telles que Tahiti et Samoa, tatau signifiant marquer ou dessiner, le ta voulant dire dessin et le atoua esprit. Le mot est ensuite intégré au dictionnaire de l’Académie française en 1798 puis francisé en tatouage en 1858 afin de faire son entrée dans le dictionnaire de la langue française.


Le XIXe, siècle d’expansion du tatouage


Les marins ont par la suite propagé la coutume en Europe depuis les civilisations du Pacifique où ils l’ont découverte. Le tatouage a été l’apanage des marins, mais également des soldats durant quelques décennies. Dans un exemplaire de La République française datant du 2 novembre 1895, on peut lire un article “Le tatouage à Paris”, qui stipule que la pratique du tatouage s’est propagée, notamment au sein “des hommes du peuple” au XIXe siècle. En plus des anciens marins et militaires, les ouvriers, les maçons, les forgerons et autres professions manuelles se marquent d’un symbole en rapport avec leur métier. L’auteur de ce papier explique que le tatouage restait plutôt mal vu dans la société parisienne de la fin du XIXè, en soulignant qu’un tiers des “hommes qui peuplent les prisons de Paris” sont tatoués. Le tatouage n’était pas à la mode à Paris mais l’auteur affirme qu’à Londres, la pratique est beaucoup plus populaire.


Le tatouage était au XIXe l'apanage des "hommes du peuple"


Naomi LEVANNIER

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